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SOURCIER EN PROVENCE COTE D'AZUR

SOURCIER EN PROVENCE COTE D'AZUR

La Provence! son soleil, son mistral, ses cigales, ses sites touristiques, la mer, la neige à 50 kms, son franc parler, ses parties de pétanques sous les platanes, les «gensses» comme on dit ici, tout ça c'est ici, c'est chez nous et encore il manque des adjectifs, il faudrait plusieurs pages pour nous raconter!!

Pour ce qui est de l'eau et bien comme dirait le Papé du coin, il l'a faut, tout le temps, quant on veut et à discrétion! Malheureusement, les cigales arrivent de plus en plus tôt, pas parce que cela nous déplait, mais parce que le manque d'eau dessèche la terre et qu'elles sortent nous tourbillonner la tête avant l'heure!

Le sourcier quant à lui, est à l'écoute de la nature. Quant il arrive sur le terrain à prospecter, il est aux abois! Il flaire, il sent, il touche les arbres, l'herbe, la terre qu'il pétrit dans ses mains, il se met en symbiose avec la nature. Jusqu'à ce que le grand arbre du coin lui donne l'autorisation de rechercher de l'eau sur son territoire pour nourrir ses ouailles! Et quand  il est prêt, il est un arbre, une herbe, un morceau de terre lui aussi!
 

Voilà en quelques mots le véritable sens du sourcier. Oui, le sourcier possède un énième sens qui à force d'habitude développe chez lui une sensibilité exceptionnelle, je dirai extrasensorielle.

Chaque sourcier a ses propres habitudes, ses propres méthodes, ses propres outils.

Pour ma part, j'utilise différents matériels que j'énumérerai simplement, car si vous recherchez sur d'autres sites, leur manipulation, leur fonctionnement et bien vous les trouverez !
 
 
Tout d'abord, les cartes géologiques du BRGM, les cartes topographiques de l'IGN, pour connaître la nature du sous-sol à prospecter et définir les potentialités en terme de ressource en eau. Puis, les cartes thématiques des systèmes aquifères et hydrogéologiques et pour finir, consultation de mon fichier des forages effectués dans le secteur de prospection. 
Puis vient l'utilisation du…matériel: la baguette en «Y», elle n'est plus en coudrier ou tout autre bois solide, flexible. Elle est devenue en fibre de verre. Elégante, de couleur…si l'on veut, graduée ou pas, flexible à volonté, permettant une tension recherchée et répondant au moindre mouvement musculaire.
 
 

    

Ensuite il y a les baguettes coudées américaines ou rad masters. Efficace, adaptée aux conventions mentales, ne nécessitant pas trop d'apprentissage. Convenant à tout le monde, elles permettent à tout un chacun, sans trop d'effort, d'obtenir, une réaction positive à la recherche entreprise. Il en existe de différentes tailles, en cuivre et laiton, avec poignées coulissante ou pas. Parfois, de simples baguettes de soudure coudées suffisent. D'un diamètre de 4 mm coudées à 90° aux 1/3 avec une longueur maxi de 36 cm.

Pour continuer, je me sers de l'antenne de Lecher. Ernst LECHER était un physicien allemand (1856 – 1926). Les travaux de ce physicien exceptionnel ont permis de mettre au point un appareil appelé fils de Lecher. Par la suite, Reinhardt SCHNEIDER, autre physicien Allemand, créa l'antenne que l'on appelle couramment l'antenne de Lecher. Voir également sur internet, dans un moteur de recherche, l'explication détaillée et le fonctionnement de cette antenne.

 
Ensuite le pendule! Ah! le pendule. De toute forme, de tout poids, adapté au radiesthésiste en herbe ou professionnel. Mon grand-père et mon père l'utilisaient. Pour ma part c'est un moyen de confirmation comme un autre. Mal adapté au besoin extérieur, le pendule doit être lourd et sensible. Pour ma part j'utilise le pendule de Michel HENNIQUE – sourcier reconnu – qui a la particularité de peser 70 gr et d'être insensible aux mouvements extérieurs dus au déplacement et au vent.


En tant que sourcier, toute mon action consiste à trouver une source sur votre terrain, c'est-à-dire une veine d'eau dont le débit ne tarie jamais ou diminue légèrement en période de sècheresse. Si je ne trouve pas de source, je vais rechercher un point de convergence de veines d'eau. C'est-à-dire à un endroit donné de votre terrain où plusieurs veines se croisent.

Comment je pratique?

Dans un premier temps je vais dans la partie nord de votre terrain et je relève toute les veines d'eau que je rencontre. Ensuite, je reviens sur mes pas, et toutes ces veines d'eau que j'ai relevé précédemment, je vais les prolonger jusqu'à ce que j'arrive à la limite de la propriété ou qu'un obstacle m'en empêche!

Je fais de même sur les 2 autres côtés du terrain. Mon quadrillage terminé, je me retrouve bien souvent avec plusieurs points de convergence.

A ces points, j'estime la profondeur de chaque veine, leurs débits et leurs sens d'écoulement, puis au croisement de ces veines, le débit d'eau par palier de 20 mètres en 20 mètres. L'on descendra plus ou moins profondément en fonction du volume désiré.

Les veines rencontrées ne sont pas les seules à fournir un débit dans le futur puits ou forage, s'y rajoutent les micro-fractures, les fissures et les micro-fissures. De ce fait, le débit estimé est très variable. Ce débit est très fluctuant – ce n'est pas un robinet que l'on ouvre avec un débit constant – Les veines d'eau sont sujettes aux précipitations en amont, parfois l'eau provient de très loin, de plusieurs centaines de kilomètres avant d'arriver dans votre jardin. Il faut considérer également la Loi de Darcy sur la perméabilité des roches – J'y reviendrai dans un autre chapitre -

Les différentes étapes d'une recherche d'eau:

- La recherche d'informations,

- La phase de synthèse des données,

- La phase de recherche de parcelles,

- La phase administrative (autorisation, devis),

- La phase réalisation du forage ou du puits,

- La phase de décision: négative (rebouchage du trou de forage) positive (transformation en ouvrage d'exploitation).

- La phase pompage

Je n'entrerai pas immédiatement dans le détail de ces différentes phases. Voir plus loin dans ce site la rubrique: Conseil en projet de forage ou de puits et conseil en projet d'installation de station de pompage.

Lors de ma prospection, j'utilise un GPS tracker (voir ci-dessous). Ce dernier va me donner la distance parcourue lors de ma recherche chez le client, le temps passé et le trajet effectué. L'image du tracé est envoyé au client s'il le demande.



Trajet parcouru et enregistré sur
GPS TRACKER. On voit très bien
sur l'image le point de foisonnement
où se situera le forage.
 
 
Contact : téléphone 06.60.16.02.89. ou par email christianblasco@free.fr ou par fiche de contact ci-jointe
 
 
Membre de l'association des SOURCIERS ET GEOBIOLOGUES D'EUROPE